L’histoire commence d’une façon très simple : tout commence lorsque le fonctionnaire de la municipalité cherche à placer un panneau sur lequel est écrit « Le village de la maison du palmier ». Les habitants du village n’aiment pas l’appellation. Alors, le fonctionnaire revient et change le panneau ainsi « Le village de la maison et du palmier ». Le fonctionnaire ne comprend pas la raison de la colère des habitants du village. Le Cheikh du village commence à lui raconter la vraie raison. Le lecteur se trouve plongé dans un univers féérique. Le fonctionnaire doit écouter l’histoire par l’un des habitants du village, il s’agit de Sarhane Al-Fachar. Ce dernier, étant endormi, c’est son petit-fils baptisé Samer qui va raconter toute l’histoire.
C’est l’histoire de Fares, fils du militant anticolonialiste Abdallah. On découvre que l’histoire est une histoire de lutte pour l’apprentissage. Car, Fares veut être scolarisé, sa grand-mère Bahana fait le maximum d’efforts en vue de l’aider à réaliser son rêve. Malgré son vieil âge, la dame souhaite réaliser le rêve de son fils Abdallah qui se réfugie dans la montagne en vue de lutter contre le colonialisme. La grand-mère Bahana aide son petit-fils, décide d’acheter une maison. Elle fait beaucoup d’efforts pour l’aménager et ainsi les habitants du village l’aident. En guise de gratitude, cette grand-mère unique décide d’aider les habitants du village à scolariser leurs enfants. Là, Bahana va trouver un grand obstacle : Bahiga, l’épouse du maire du village qui refuse que les enfants du village soient scolarisés comme son fils.
Malgré cela, Bahana n’a pas arrêté à encourager les enfants, elle les aide à aller à l’école, leur achète tous leurs besoins. Ainsi, un conflit implicite commence entre Bahana et l’épouse du maire du village. Bahiga met en place un stratagème pour interdire Fares de passer l’examen. Pour cela, elle l’accuse de vol, et cherche à l’emprisonner.
Dans l’histoire, le palmier n’est pas une simple plante, mais elle est plutôt un symbole. C’est autour de ce symbole que la romancière tisse l’œuvre d’une simplicité hors pair. C’est ce que nous allons traiter la semaine prochaine.